Déjà 4 ans !
Il y a 4 ans, la Clinique Stratégie Santé prenait finalement vie ! Il s’en ai passé des choses depuis, mais c’est grâce à toutes ces choses que nous sommes devenus qui nous sommes aujourd’hui : une équipe dynamique qui a à coeur la santé de ses patients, qui vous accompagne sourire aux lèvres dans votre cheminement, et qui est extrêmement reconnaissante de la confiance que vous lui accordez.
Merci à Gabrielle, André et Diane de faire de mon quotidien non pas un travail, mais une passion. Merci de m’accompagner dans tous les projets et d’y ajouter votre belle couleur !
Merci à vous chers patients de m’accompagner dans cette aventure depuis 4 ans. Nous avons construit de beaux liens au fil du temps, j’ai grandi avec vous et vous me nourrissez chaque jour 🙂
Un dernier merci aux partenaires financiers et professionnels qui ont rendu possible le lancement de la Clinique Stratégie Santé.
Une des thérapies complémentaires les plus répandues à travers l’univers des sportifs et utilisée à la Clinique Stratégie Santé est le Kinésio-taping. Cette thérapie est utilisée principalement pour les troubles musculaires, mais peut également servir à soutenir le traitement des conditions ligamentaires et circulatoires.
Contrairement aux tapings classiques, le kinésio-tape ne crée pas une stabilisation statique de l’articulation, il permet donc une liberté de mouvement du membre en question, ce qui favorise le retour lymphatique. De plus, grâce au soulèvement de la peau qu’occasionne le kinésio-taping, la pression et l’irritation des récepteurs neurologiques de la peau et des muscles est diminuée.
Avant d’appliquer le kinésio-taping, on doit savoir la raison principale de l’application (car la raison influencera la technique d’application) :
Est-ce que je veux faciliter ou inhiber un muscle ?
Pour faciliter un muscle, le taping commencera à la partie proximale du muscle et une tension d’environ 35-50% sera appliquée dans le tape. Pour inhiber un muscle, 10% de tension sera appliquée de distal vers proximal.
Est-ce que je veux diminuer l’enflure et aider au drainage des hématomes ?
Dans le cas où de l’enflure est présente, c’est la technique de la pieuvre qui est le plus efficace pour la réduire, tout est dans le coup de ciseau 🙂
Est-ce que je veux faciliter la réhabilitation articulaire ?
Application plus soutenue de tape, tension dans celui-ci frôlant 70% et diminuant au fil de la guérison. Cette application permet à l’articulation de bouger quand même, sans toutefois aller dans les amplitudes extrêmes.
Autre chose : la couleur n’est qu’esthétique ! Que votre taping soit bleu, rose, noir, beige ou vert, il a les mêmes propriétés.
Mise en garde : le kinésio-tape ne doit pas devenir une béquille. Il doit être temporaire dans votre plan de traitement et ne doit pas remplacer le traitement à proprement parler. C’est un bel et bon outil pour aider au recouvrement de la fonction du membre blessé, mais il ne reste qu’un outil 🙂
À chaque année, c’est le même discours. Dès que la neige est fondue, vous avez des éternuements, des yeux rouges qui démangent, le nez qui coule, la gorge irritée et vous avez sérieusement pensé déménager à Kuujjuaq? Il se peut que vous souffriez d’allergies saisonnières (ou communément appelées rhume des foins).
Lors de la saison des allergies, un canadien sur quatre sera affecté par un ou plusieurs de ces symptômes. Les allergies saisonnières sont une réaction excessive de votre système immunitaire face à une substance allergène (souvent le pollen) qui se retrouve dans votre système (souvent via le système respiratoire). Le corps fabrique alors des anticorps pour lutter contre l’allergène, car il est perçu comme une infection.
Le pollen est une substance qui permet aux arbres, aux herbacés et aux graminées de se reproduire. Le pollen est transporté par le vent, c’est pourquoi ce dernier est très important dans l’augmentation du risque d’allergie saisonnière.
Il y a trois phases propices aux allergies. Il se peut que vous soyez touché seulement par l’une d’elles, ou bien par les trois, et c’est pourquoi la période d’allergies peut être aussi longue pour certain. Premièrement, de mars à avril, les réactions allergiques proviennent du pollen des arbres et arbustes. Deuxièmement, de mai à juillet, là où le pollen est distribué par les graminées et le gazon. Finalement, du mois d’août jusqu’aux premières gelées où c’est l’herbe à poux qui est responsable des allergies.
Comment la chiropratique peut vous aider?
La chiropratique peut vous aider à réduire certains symptômes, car l’ajustement chiropratique contribue à augmenter votre force immunitaire et réduit vos réactions face aux allergènes, tout en améliorant la bonne circulation des informations du système neuro-musculo-squelettique.
Les ajustements des vertèbres cervicales et thoraciques favorisent un meilleur fonctionnement du système nerveux relié aux sinus et au système respiratoire. Des techniques de tissus mous peuvent également soulager les symptômes de congestion nasale liés aux allergies.
Vous pouvez aussi appliquer les recommandations ci-dessous, ce qui peut vous aider à diminuer les symptômes du rhume des foins:
1- Lavez-vous les cheveux le soir après une balade extérieure pour enlever les résidus de pollen;
2- Gardez les fenêtres fermées et utilisez l’air climatisé dans la maison et en voiture;
3- Ne tondez pas le gazon, ni ratissez les feuilles, car cela agite le pollen en l’air;
4- Ne faites pas sécher le linge ou les draps sur la corde;
5- Évitez de sortir dehors si le temps est sec, pluvieux ou très venteux;
6- Limitez les activités extérieures entre 5h et 10h le matin, car c’est le moment où la concentration de pollen est à son maximum.
La grossesse occasionne plusieurs changements dans le corps de la femme, et ce, de la conception du bébé jusqu’à l’accouchement. Si certaines femmes ont des grossesses exemplaires et ne souffrent d’aucun symptôme (et sincèrement, tant mieux pour elles!), certaines vont souffrir de mal de dos (50-80%), douleur au nerf sciatique, point entre les omoplates, nausées, maux de tête et autres. Cela peut rendre la grossesse moins confortable pour la future maman.
Lors de la grossesse, plusieurs changements hormonaux et physiologiques se produisent. Ceux-ci influencent l’apparition des inconforts. Premièrement, la prise de poids abdominale fait augmenter le centre de gravité du corps et augmente la courbe naturelle du bas de dos (nommée hyperlordose). Cela occasionne des stress supplémentaires sur la colonne lombaire ainsi que sur le bassin. Ensuite, le corps sécrète une hormone appelée relaxine, qui vient agir sur les ligaments et tissus afin de les assouplir en vu de l’accouchement. Ces deux derniers points peuvent causer des douleurs dans le bas du dos et des douleurs au nerf sciatique. Ensuite, une augmentation du volume mammaire se produit et peut occasionner un déplacement des épaules vers l’intérieur et faire une translation de la tête vers l’avant, ce qui peut entraîner l’apparition de points entre les omoplates et aussi des maux de tête.
Tous ces changements sont normaux, mais cela ne veut pas dire que les symptômes sont sans issus. La chiropratique est une approche naturelle et sécuritaire qui peut aider à diminuer ces inconforts, et ce, tant pour la future maman que pour son bébé. Les soins chiropratiques augmentent la souplesse musculaire, permettent d’avoir une meilleure mobilité articulaire, diminuent les douleurs, aident pour l’accouchement et améliorent la posture. Certaines techniques, tout aussi sécuritaires, peuvent même effectuer un renversement en cas de présentation par le siège.
N’hésitez pas à faire appel à notre équipe si vous ne voulez plus souffrir des symptômes de votre grossesse car : Miser sur nous c’est miser sur vous !
Le mois de mars et sa température clémente est à nos portes. Certains d’entre vous continueront à bouger comme à leur habitude, d’autres auront des fourmis dans les jambes et auront envie de se mettre à l’activité physique. Évidemment, en bon athlète que vous êtes, vous vous échauffez / étirez parfois avant, parfois après le sport (et ça c’est quand vous le faites !). Mais est-ce la bonne technique? Doit-on s’échauffer ou s’étirer ? À quel moment doit-on le faire?
Ces questions reviennent souvent dans nos bureaux, et le but principal d’un tel article est évidemment d’y répondre, mais surtouuuutttt de vous permettre d’avoir les bons outils pour vous entraîner et ainsi éviter les blessures (mieux vaut prendre dès le départ de saines habitudes d’entrainement pour ainsi accompagner vos amis aux activités au lieu de venir visiter vos chiropraticiennes préférées à la Clinique Stratégie Santé !)
Avant de commencer, voici quelques définitions…
1- Échauffement: consiste à l’activation du corps via des sources de chaleur externes. Autrement dit, on prépare notre corps à l’activité physique en augmentant sa température via des exercices spécifiques à notre sport (ex: dois-je avoir un départ canon afin d’éviter d’être pris dans le trafic ou bien je dois me préparer à une longue activité d’endurance ?) . Durant de longues années, les exercices d’étirements ont fait partie de l’échauffement, mais de nombreux articles indiquent maintenant que ce n’est plus automatiquement le cas.
2- Étirement: favorise la récupération après un effort physique et permet de garder une souplesse des articulations et des muscles. L’étirement est souvent vu sous forme de mouvements lents et contrôlés.
Quels sont les effets de l’échauffement?
1- Augmente la température corporelle;
2- Augmente le débit sanguin (les muscles reçoivent plus de sang et d’oxygène pour mieux performer);
3- Augmente la ventilation pulmonaire;
4- Meilleure préparation mentale à l’exercice.
Les objectifs de l’échauffement sont simples: 1. Se préparer physiologiquement et psychologiquement pour la performance 2. Prévenir les blessures 3. Créer une période réfractaire à l’asthme (pour les asthmatiques)
Quels sont les effets de l’étirement ?
1- Augmente la mobilité de la colonne par l’assouplissement musculaire;
2-Détente musculaire;
3- Évite les courbatures post-exercice;
4- Évite les blessures.
Quel est l’ordre que l’on doit privilégier ?
Un échauffement doit se faire maximum 15 à 20 minutes avant la pratique du sport, sinon, ses effets positifs sont perdus. L’intensité de l’échauffement dépend du type d’effort que vous vous apprêtez à faire. Si la performance est à court terme (< 10 secondes) on fait un échauffement à 60% de notre capacité totale (V02 max). Si l’on performe à moyen terme (> 10 secondes et <5 minutes) ou long terme (> 5 minutes) on fait un échauffement à 70% de notre capacité. ** Si la température est froide, l’échauffement peut se rallonger de 5 minutes.
Pour ce qui est des étirements, ils s’effectuent après l’activité physique, et ce, à raison d’environ 20 secondes par étirement. Le but est d’étirer les muscles que vous avez sollicités durant l’activité physique.
Il existe environ 120 types de céphalées (ou maux de tête) d’origines diverses et d’intensité variable. Devoir s’y retrouver dans la quantité impressionnante de type de céphalées est suffisant pour se donner un mal de tête !
Statistiquement, les femmes seraient touchées 3 fois plus que les hommes par les céphalées, possiblement à cause du stress, de la fatigue, des changements hormonaux, de la prise de contraceptifs oraux ou de l’alimentation (d’où la nécessité, chers messieurs, de préparer de bons petits plats à votre douce !).
Démystifions les céphalées les plus communes et celles pour qui la chiropratique peut venir soulager :
1. Migraine sans aura
La migraine est une forme de céphalée qui revient de façon récurrente, qui non traitée peut durer de 4 à 72 heures et qui s’accompagne, chez certains individus, de nausées ainsi que d’une hypersensibilité à la lumière et aux sons. Les principales caractéristiques de la migraine sans aura sont qu’elle est unilatérale, donc seulement d’un côté de la tête (d’où le MI-graine), d’une intensité modérée à sévère et qualifiée de pulsation (du genre coup de marteau, battement de cœur, etc.). De plus, l’activité augmente ce type de mal de tête. À noter : certains aliments peuvent provoquer ou accentuer les maux de têtes chez les migraineux, notamment le vin, le fromage, les noix, le chocolat, etc.
2. Migraine avec aura
Ce type de migraine se caractérise par des signes neurologiques qui précèdent (apparition graduelle 5-20 minutes avant) ou accompagne la migraine et ces signes durent moins de 1 heure. L’aura peut être d’origine visuelle, sensitive ou au niveau de l’élocution et est complètement réversible. Elle se traduit généralement par des flashs visuels, des picotements, des pertes de vision ou des pertes de sensation. S’en suit une migraine « standard » comme expliqué au point 1.
3. Céphalées de tension
La céphalée de tension est probablement le type de mal de tête le plus fréquent. Il s’agit d’une céphalée qui peut durer de 30 minutes à 7 jours, qui est généralement bilatérale, qualifiée de pression (style chapeau trop petit) et non-aggravée par les activités quotidiennes. Elle n’occasionne pas de nausée ni de vomissements, et rarement elle est accompagnée d’intolérance au son ou à la lumière. Les tensions qui occasionnent ce type de céphalées proviennent généralement de la musculature du cou, de la mâchoire ou des épaules.
4. Céphalées cervicogéniques
Ces céphalées sont des douleurs référées de la région cervicale et sont perçus au niveau de la tête et du visage. Elles sont habituellement unilatérales, perçues dans la région occipitale (postérieure à la tête) et des douleurs au cou l’accompagnent (lors du mouvement).
Quoi faire lorsqu’on souffre de maux de tête ? Les tensions provoquées par les céphalées peuvent être dues à un mauvais mouvement ou à un mauvais positionnement des vertèbres cervicales (subluxation vertébrale chiropratique). Une étude publiée dans le Journal of Manipulative & Physiological Therapeutic a démontré que 84% des participants souffrant de migraines ou de maux de tête dus à la tension souffraient d’au moins deux importantes subluxations au niveau cervical. Pour remédier à cette dysfonction, l’ajustement chiropratique stimule le système nerveux en rétablissant la mobilité des vertèbres cervicales, entraînant la relaxation des muscles cervicaux et le soulagement de la douleur causée par la tension. L’idée derrière l’ajustement chiropratique : traiter efficacement la cause du problème pour avoir une solution à long terme !
Le printemps est enfin à nos portes. Fini les tempêtes de neige et le pelletage! Cependant, l’arrivée de celui-ci coïncide avec grand ménage de maison pour certaines personnes. On lave les murs, les armoires, le plancher et on ramasse le linge d’hiver. Voici quelques petits conseils afin d’éviter les courbatures et les blessures reliées à de mauvaises positions de ménage.
1- Ce n’est pas une course
Assurez-vous de prendre de petites pauses pour bien vous hydrater et pour laisser le temps à votre corps de s’adapter au rythme. Vous n’êtes pas obligé de tout faire d’un seul coup.
2- Échauffez-vous
Oui vu avez bien lu. Les échauffements ne sont pas seulement pour les sportifs. Le ménage implique de se pencher, se contorsionner, soulever des charges, etc. Votre corps a besoin de s’y préparer.
3- Adoptez une bonne posture
Certaines tâches seront plus exigeantes pour votre dos (comme laver les garde-robes ou les armoires). Évitez les torsions le plus possibles. Essayez de garder les mains près de votre corps (ne pas s’étirer.
4- Alternez les mains
On a tous une main dominante, mais ce n’est certainement pas une raison pour qu’elle se tape tout le ménage. Alterner des deux côtés entrainera moins de fatigue et de stress sur vos articulations et évitez les douleurs aux épaules, coudes et mains.
N’oubliez pas! Si les douleurs persistent plus de 48 heures, une petite visite à la Clinique Stratégie Santé s’impose afin de s’assurer que tout est en ordre. Après tout, il n’y a pas juste la maison qui a le droit d’être en ordre, votre colonne vertébrale aussi!
La colonne vertébrale compte 24 vertèbres qui sont séparées par 23 disques. Les disques intervertébraux ont pour rôle d’absorber les chocs que votre colonne subit à chaque jour (force compressive). Chaque disque est constitué de la même façon, soit avec un noyau pulpeux au centre et un anneau fibreux qui l’entoure (voir image 1) (imaginez un beigne “crème boston”, la crème au centre est le noyau pulpeux et la pâte autour est l’anneau fibreux). Lorsque le disque est lésé, il est possible que le noyau migre dans l’anneau ou même à l’extérieur de celui-ci, il s’agit alors d’une hernie discale. La hernie est souvent retrouvée postérieurement et latéralement à la vertèbre et c’est à ce moment qu’elle vient compresser les racines nerveuses de la colonne, ce qui occasionne les symptômes (voir image 2)
La hernie peut toucher toute la colonne, mais on la retrouve le plus souvent au niveau lombaire et cervical. Lorsqu’elle est lombaire, elle se situe fréquemment aux segments L4-L5 ou L5-S1. Les symptômes ressentis par la personne sont variables selon le niveau atteint, mais comprennent, en général, une faiblesse musculaire, une lombalgie sévère, des spasmes musculaires, des raideurs, des engourdissements ou des picotements dans la jambe irradiant en dessous du genou et une perte de sensation. La douleur est aggravée par la flexion du tronc (se pencher par en-avant), la toux, l’éternuement ou aller à la selle.
Pour la hernie cervicale, elle touche souvent les segments C5-C6, C6-C7 et C4-C5. Les symptômes comprennent, entre autre, des spasmes musculaires, de la douleur au cou, des faiblesses et des engourdissements jusque dans la main. La douleur est aggravée par les mêmes facteurs que l’hernie discale lombaire, et souvent, elle peut être légèrement diminuée en mettant le bras sur la tête (signe de bakody).
La population à risque d’hernie discale a entre 35 et 55 ans, effectue des mouvements répétitifs de flexion et de rotation ou de flexion et flexion latérale, soulève des charges et a des antécédents familiaux d’hernie discale. Cependant, la hernie peut survenir même si l’on ne présente aucun de ces facteurs de risque.
La chiropratique peut vous aider avec les symptômes douloureux causés par la hernie discale. Du travail musculaire afin de diminuer les tensions compensatoires, des ajustements chiropratiques spécifiques et adaptés, des exercices et des conseils posturaux peuvent être proposés par votre chiropraticien pour vous remettre sur pied.
Pour plus d’informations, contactez l’équipe de la Clinique Stratégie Santé
Vous désirez éviter l’apparition de blessures ou améliorer vos performances ? Voici quelques trucs de base à savoir !! 🙂
1. LE POSITIONNEMENT
La position de course adaptée est très importante pour éviter l’apparition de blessures en courant. Consultez le schéma ci-joint pour voir la position optimale.
Trop souvent, les gens ont tendance à crisper les poings, à rentrer la tête dans les épaules et ainsi bloquer leur respiration. Le mouvement des bras doit être fait de l’avant vers l’arrière et non en rotation puisque ce mouvement induit une force de torsion trop importante pour la région lombaire, prédisposant ainsi aux blessures au dos. L’inclinaison du tronc doit frôler le 10° pour permettre une propulsion avant du corps, éviter de courir « assis » (qui empêche l’extension complète du genou) et limiter la propulsion verticale du corps (vous êtes un coureur, pas un lapin !!).
2. LA FOULÉE
Un seul chiffre à retenir : 180 !
180 pas/minute est la foulée optimale qu’un coureur devrait adopter. Le pourquoi : ce « pace » permet de raccourcir la foulée, permettant de poser le pied SOUS le centre de masse et donc limiter l’attaque du talon (qui n’est pas pratique puisqu’elle freine la foulée, cause une perte d’énergie et prédispose aux chocs aux articulations).
3. LA CHAUSSURE
Plusieurs facteurs sont à considérer lors du choix de la chaussure : l’absorption, le contrôle de la pronation, la rigidité, la forme… Demandez à un professionnel de vous conseiller selon vos objectifs de course et votre anatomie.
Quand changer sa chaussure ? Lorsque la chaussure est usée, c’est-à-dire lorsque la semelle externe est endommagée/grugée et lorsqu’il y a apparition d’un vice biomécanique (quand le pied prend le dessus sur la chaussure : torsion, empreigne endommagée). La capacité d’absorption d’une chaussure est grandement diminuée à partir de 600 km, donc à ce moment, il devient important de vérifier l’apparence de sa chaussure et penser à les remplacer prochainement.
4. EN CAS DE BLESSURE
À faire : glace, diminuer le volume, écouter son corps, entrainement de substitution, CONSULTER ET TRAITER !
À éviter : continuer malgré la douleur, ignorer le problème, penser que tout est fini !
Vous avez une blessure ? Vous aimeriez faire analyser votre patron de course afin de corriger certaines lacunes ? Sachez que les professionnels de la Clinique Stratégie Santé peuvent vous aider grâce à son tapis À MÊME ses locaux !
Après avoir effectué le grand ménage intérieur du printemps, certains vont profiter de la température plus clémente pour préparer leur terrain et leur plate-bande. On passe le râteau, on transporte de la terre, on transfère des plantes et des fleurs et on sort même l’ensemble de patio. Vous ne le réalisez peut-être pas mais cela constitue un bon exercice pour votre corps (surtout si vous êtes resté bien au chaud cet hiver à regarder des séries télévisées). Saviez-vous que l’on peut brûler jusqu’à 300 calories à l’heure lors de ces activités, selon l’intensité?
Voici quelques astuces pour s’assurer de bien préparer notre corps à ces exercices et pour adopter une bonne posture pour travailler dans le jardin.
1- Avant de commencer, bien s’échauffer en faisant des exercices de cou, de bras et de jambes. Effectuez une activation de 10 à 15 minutes (une marche active peut suffire) avant de commencer à jardiner.
2- Maîtrisez les bases avant de commencer.
· Soulevez des charges légères (au besoin, divisez une charge trop lourde en plusieurs petites);
· utilisez les bons outils (brouette, râteau avec manche antidérapant, ciseaux avec long manche);
· il faut que vous ayez de bonnes chaussures et de bons vêtements;
· il faut que vous ayez un support pour les genoux si vous prévoyez travailler à genoux.
3- Adoptez une bonne posture en tout temps.
· Soulevez les charges en les gardant contre vous;
· gardez le dos bien droit lorsque vous jardinez ou raclez;
· n’effectuez pas de torsion du dos;
· prenez de courtes pauses ou alternez les tâches pour éviter de maintenir une même position trop longtemps.
4- L’hydratation et la crème solaire sont aussi importantes, il ne faut pas les négliger.
5- Étirez-vous après la séance pour éviter les courbatures et les raideurs le lendemain.
Et la chiropratique dans tout ça?
Le rôle du chiropraticien est de détecter, corriger et prévenir l’apparition de problèmes articulaires et musculaires. Le but est de redonner la mobilité aux articulations, d’éviter les tensions musculaires et de diminuer l’inflammation. Le chiropraticien peut également vous donner des conseils sur une bonne posture et de saines habitudes de vie.
Donc, si vos courbatures durent plus de 48 heures ou si vous voulez tout simplement que votre dos soit prêt pour cette activité, consultez l’équipe de la Clinique Stratégie Santé.